🍺L’histoire de la bière au Québec

🤓Est-ce que tu savais que le Québec a été l’épicentre géographique de l’expansion de l’industrie brassicole au Canada?

⚜️Chez nous (icitte au Québec), quand on parle de fête, ou de sport, la bière n’est jamais très loin! On peut même s’amuser à raconter l’histoire du Québec à travers sa production de bière. À l’occasion de la fête nationale, Birre & Co, a décidé de retracer l’histoire de la bière au Québec.

Bien, oui! On peut même dire que le Québec définit l’histoire de la bière canadienne.

Cette histoire d’amour pour la bière a commencé en 1535 avec Jacques Cartier et son équipage. Puis elle a continué avec le frère jésuite Ambroise, premier brasseur québécois et fondateur de la brasserie à Sillery en 1647. En 1668, la première brasserie commerciale « La Brasserie du Roy » au Québec a vu le jour grâce à Jean Talon. Cette tendance de brassage de bières s’est étendue partout au Québec.

🍺Le début de l’histoire de la bière au Québec

Au XVIIIe siècle, la production de bières au Québec a débuté avec les brasseries traditionnelles. Ces brasseries québécoises desservaient uniquement les tavernes locales. Ceci est dû à deux raisons:

1️⃣ L’industrie de brassage ne pouvait pas supporter le transport à grande échelle d’un produit composé principalement d’eau.

2️⃣ La technologie de brassage était limitée à la production artisanale.

C’est aussi pourquoi, au début de l’histoire de la bière au Québec, tu ne pouvais que consommer des bières lourdes comme les Porters et les Stouts. Il faut dire que c’était également les bières les plus populaires, en raison des préférences traditionnelles des immigrants qui représentaient une grande proportion de la population. 👆Maaais, avec le temps, les bières plus légères et les bières blondes sont devenues de plus en plus populaires. (surtout pour les journées chaudes d’été!)

🍺La prohibition de la bière au Québec

À l’ère de la Première Guerre mondiale, l’histoire de la bière au Québec a été grandement influencée par la prohibition de l’alcool.  La production de boissons alcoolisées relevait du gouvernement fédéral 🇨🇦, tandis que la vente et la consommation relevaient du gouvernement provincial. Ce qui veut dire que le Québec était la seule région où la bière légère restait légale, et seuls les spiritueux étaient interdits. Les lois de prohibition au Québec n’interdisaient pas la vente de la bière à nos voisins américains. 🇺🇸 À cette époque, le commerce américain était le plus important. À l’ère de la prohibition, faire du commerce d’exportation de la bière vers l’Amérique était donc très payant! 🤑 🤑 🤑

🍺La fin de la diversification brassicole

Les changements dans les technologies de production de la bière, ainsi que la prohibition, la dépression et la Seconde Guerre mondiale, ont changé l’histoire de la bière au Québec et ont entraîné une formidable consolidation de l’industrie brassicole entre les mains de quelques grandes entreprises.

La plus notable prise de contrôle d’une entreprise brassicole au Québec était celle de Molson. L’expansion des avoirs des grandes entreprises a été particulièrement agressive. 📈Plusieurs grandes se sont concentrées sur la commercialisation de bières plus génériques sur le marché national.

🍺Les microbrasseries et la renaissance du brassage canadien

Durant les années 90, l’histoire de la bière au Québec a connu une expansion grâce à l’émergence de la microbrasserie. Cette dernière était la réincarnation des brasseries traditionnelles du Canada qui avaient disparu pendant la prohibition et la vague de contrôle des entreprises.

Les brasseurs locaux ont ainsi développé et commercialisé de nouvelles marques et leurs propres « micro » marques. Ceci a permis à de nombreuses entreprises de jouer un rôle essentiel dans la préservation du patrimoine local québécois.

Dans les années 2000, l’intérêt de la population pour la diversification des types de bières et les microbrasseries québécoises n’a cessé d’augmenter.
En cinq ans, le nombre de permis de brasseur a plus que doublé pour passer de 84 en 2015 à 198 en 2020!